C’est un dispositif placé dans un bureau de vote. Il ajoute aux machines à voter une gestion des listes électorales centralisée. L’électeur peut alors se présenter dans n’importe quel bureau de vote de la ville (de sa circonscription ? n’importe où dans le pays ?). Les votes sont centralisés par des liaisons informatiques.
Voici un extrait de la documentation France Telecom :
« La mise en réseau de l’ensemble des bureaux permet la centralisation des votes et voix enregistrés. Plus de phase de dépouillement longue et complexe des bulletins. Les taux de participation sont connus en temps réel. La comptabilisation informatique des votes est immédiate. Les résultats peuvent être proclamés dès la clôture du scrutin. La fiabilité du système supprime les risques d’erreur et de contestation. »
Remarquons à quel point la dernière phrase est péremptoire, et plus généralement l’insistance sur la rapidité, critère quand même accessoire.
Expérience faite à Mérignac(33) et Vandoeuvre (54) en 2002, sans valeur légale. L’utilisation réelle nécessiterait des modifications législatives, car le système actuel est basé sur l’inscription sur une liste électorale affectée à un bureau de vote (L. 17).
Utilisé lors des élections étudiantes à Lyon et Nantes en décembre 2004. Concernant l’abstention, traditionnellement très forte (plus de 80%), pas de changement significatif. Démo du système. Commentaire d’un utilisateur sceptique.
Expérience en 2005 à Ladispoli (près de Rome) avec valeur légale. Détails (en anglais) ici et là
Egalement à Issy-les-Moulineaux pour le référendum 2005, sans valeur légale (en parallèle d’une élection traditionnelle). Vidéo.
Une évolution législative semble se dessiner pour la fin de l’année 2005