Ces deux pays différent par bien des points, mais guère par leur législation ou leurs machines à voter.
Une des machines agréées (iVotronic) provient même du fabricant américain ES&S, et si les autres sont d’origine européenne (Nedap est parti à la conquête du marché américain), elles souffrent des mêmes défauts :
vous n’avez pas de certitude que votre vote a réellement été enregistré dans la mémoire de la machine. Par erreur, ou délibérement, la machine peut afficher quelque chose sur son écran, et enregistrer autre chose en mémoire. Une parade (d’ailleurs peu à peu mise en oeuvre aux Etats-Unis) est l’impression d’un bulletin vérifié par l’électeur.
en France, le code source de leur logiciel n’est pas toujours divulgué par son constructeur, même à l’organisme d’agrément. Ne parlons pas du citoyen... C’est pourtant le moyen de connaître précisément le fonctionnement de ces machines.
il n’y a pas non plus de mécanisme satisfaisant pour garantir que la machine présente dans votre bureau de vote soit identique à celle agréée.
l’activité politique des cadres et actionnaires des sociétés de ce domaine d’activité n’est pas réglementée. Rien n’empêche un élu d’être employé ou actionnaire.