En Belgique, les machines à voter ont été introduites en 1991. Elles concernent actuellement 44% des électeurs.
En 2004, une première évaluation officielle a montré un surcoût par rapport au vote papier (ainsi qu’une certaine difficulté à compter correctement combien d’élections se déroulent dans ce pays...). Question d’un sénateur, analyse de la réponse . Les machines les plus anciennes commencent à tomber en panne, ou demandent une mise à niveau.
En 2005, une nouvelle évaluation officielle [1] a confirmé le surcoût, et l’a chiffré à trois fois plus cher. Voici le détail :
Papier | Electronique | Papier | Electronique | |
Euros
pour 4 200 000 électeurs |
Euros pour 3 300 000 électeurs |
Euros par électeur | ||
Jetons présence | 887 500 | 619 500 | 0,21 | 0,19 |
Amortissement machines | 2,00 | |||
Assistance technique + maintenance | 2 648 000 | 0,80 | ||
Mise à jour du logiciel | 397 000 | 0,12 | ||
Agrément | 520 000 | 0,16 | ||
Achat papier | 417 000 | 0,10 | ||
Nuit des élections | 2 103 000 | 0,28 | ||
Campagne d’information | 246 000 | 0,03 | ||
Frais bureaux + impression & livraison bulletins | 0,55 | 0,25 | ||
Location + composition bureaux + logistique | 0,30 | 0,45 | ||
Divers | 79 000 | 649 500 | 0,02 | 0,20 |
TOTAL | 1,50 | 4,50 |
En France, le coût des élections traditionnelles est mal connu. Mais cela n’empêche personne de clamer la rentabilité des machines à voter. Plus de détails.