Première table ronde : “La machine à voter, retour sur la pratique de quelques villes.”
L’expérience de deux villes françaises ayant opté pour l’un des quatre modèles de machines agrées par le ministère de l’Intérieur. La pratique du vote électronique en Belgique. L’intervention du webmestre de ce site.
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Introduction (en cliquant sur bas-débit, vous enchaînez automatiquement l’écoute de tous les sons).
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Ville de Brest :
- Alain Masson, Premier Adjoint au Maire de Brest. Transcription. A nouveau cette subvention de 2000€/machine que le Ministère de l’Intérieur ne comprend pas non plus, et que les services municipaux de Brest n’ont pas pu nous expliquer dans le passé. Nous avons demandé des précisions à M.Masson.
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- Hervé Palisson, Directeur de France Election/Nedap. Concernant le chiffre de 20 000 bureaux de vote équipés (la présentation powerpoint donne le chiffre très précis de 25 676, et la brochure publicitaire distribuée lors de la démonstration donne à la fois les deux chiffres de 25 000 et 30 000), il faut comprendre le nombre de machines vendues. Le terme “bureau de vote” est ambigu : il peut désigner l’endroit physique, ou alors le vote d’une liste électorale. Les Pays-Bas représentent l’essentiel, l’Allemagne 3 000, la France 750, et les entrepôts irlandais comptent pour 7 500...
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- question n°1 : “Est-ce que tous les électeurs ont voté avec ce système à Brest ?”
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- question n°2 : “Faut-il une seule machine par bureau de vote ?”
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Ville de Vandoeuvre-les-Nancy : Olivier Simon, Directeur Général Adjoint des Services.
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- question de Pierre Muller : “Vous avez employé plusieurs fois le mot sécurité, pouvez-vous définir ce que vous entendez par là ?”
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L’exemple de la Belgique : François Sancho, société Bull.
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- Kommer Kleijn, représentant l’association de citoyens belge PourEVA, apporte la contradiction : stagnation depuis 1999, présence d’un mouvement citoyen, coût extrêmement élevé, remise en cause par 3 des 4 partis francophones. Une voie envisagée : la simple automatisation du dépouillement par lecture optique.
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- Chantal Enguehard, représentant SPECIF (chercheurs en informatique) rappelle la la position de l’ACM ("Association for Computing Machinery", la plus importante association mondiale d’informaticiens), position qui condamne toutes les machines actuellement autorisées, faute de "trace vérifiée par l’électeur".
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L’impossible contrôle citoyen : Pierre Muller, webmestre de ce site. Présentation de l’association, et de sa démarche d’aller voir ce qui se fait à l’étranger : Belgique, Irlande (où une commission indépendante a été “incapable de recommander” l’usage de machines Nedap), USA et Québec. La particularité du vote électronique le différenciant des autres systèmes informatiques : l’impossibilité de vérifier son comportement. Sondage dans le public.
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- (réaction dans le public) rappel que la confiance est de toute façon nécessaire, même en vote “papier”, comme par exemple pour les procurations ou les électeurs qui apportent leur enveloppe déjà préparée. Puis France-Election nous accuse de désinformation (notre réponse), et donne sa vision de la situation irlandaise. Dans la réponse de Pierre Muller, “un ordinateur qui lirait tous vos courriers électroniques”, aurait du être “un ordinateur qui lirait tous les courriers électroniques de tout le monde”.
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- M.Masson (Brest) rappelle les diverses vérifications effectuées (tests avant élection et contrôle par la commission électorale). Transcription.
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- Chantal Enguehard (SPECIF) explique à M.Masson que les attaques sont généralement internes, et que les vérifications sont inopérantes. D’autre part, elle propose de placer des imprimantes de bulletins dans les isoloirs (pour les candidats n’ayant pas les moyens financiers de les faire imprimer), et de faire des campagnes d’incitation à participer au dépouillement.
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- M.Sancho précise que le code source est libre d’accès en Belgique.
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