Les ordinateurs Nedap proviennent d’un fabricant néerlandais et sont importées par France-Élection. Leur interface diffère des autres fabricants : ils présentent à l’électeur une “planche à bulletins”, surface inclinée où sont disposés les fac-similés des bulletins avec un bouton sous chaque. En haut de la planche, un écran à cristaux liquides (genre calculatrice, mais plus grand) de 4 lignes, et deux boutons (correction et validation). L’urne virtuelle est ouverte par le président du bureau de vote, en appuyant sur un bouton d’un boîtier de contrôle relié filairement à la machine. Ce système a moins l’apparence d’un ordinateur que ses concurrents : il semble donc plus simple d’utilisation pour les fâchés avec l’informatique [1]. Présentation.
- Nedap
Les ordinateurs “Point & Vote” et “Point & Vote Plus” proviennent du fabricant espagnol Indra et sont importés par Berger-Levrault. Ils disposent d’un véritable écran d’ordinateur, à surface tactile. L’urne virtuelle est ouverte par une carte à puce remise à l’électeur le temps du vote. Un reçu (sans informations ni sur l’électeur, ni sur le vote) est imprimé et ensuite remis aux assesseurs lors de l’émargement.
Les ordinateurs “iVotronic” proviennent du fabricant américain ES&S (un des deux plus importants de ce pays, l’autre étant Diebold). Dans un premier temps (en 2004) distribuées par RDI-Consortium Univote, ils sont maintenant importés par Datamatique. Ils disposent d’un véritable écran d’ordinateur, à surface tactile. Le président du bureau de vote ouvre l’urne en insérant dans la machine un boitier appelé “BIP”, sorte de télécommande à infra-rouge à très courte portée. Autre présentation (en anglais).
Dans tous les cas, l’urne virtuelle est fermée automatiquement par la validation du vote.